Une nouvelle année s’achève pour le Sénégal. Le pays de la Teranga aura connu, en 2022, de nombreuses épreuves, notamment en lien avec un contexte géopolitique tendu et une hausse brutale du prix des matières premières agricoles. Rien ne semble pourtant accabler Khadim Bâ, figure emblématique de l’entreprenariat en Afrique de l’Ouest. Pour l’homme d’affaires, rien n’est plus important que d’investir dans la jeunesse, symbole d’espoir et de renouveau.

Khadim Bâ formule ses vœux à l’attention de la jeunesse pour 2023
Khadim Bâ formule ses vœux à l’attention de la jeunesse pour 2023

La jeunesse, l’avenir rayonnant de la nation

Pour Khadim Bâ, cela ne fait donc aucun doute : l’avenir prospère de la nation passera inévitablement par une politique d’investissement favorable à la jeunesse. L’entrepreneur spécialisé dans le crédit-bail et l’investissement mène ainsi depuis plusieurs années une politique de mécénat à destination des porteurs de projet. Chaque année, il s’adresse aux jeunes, en ravivant leurs espoirs grâce à un discours percutant. Pour l’année 2023 qui s’annonce, Khadim Bâ formule ses vœux habituels, en cherchant à mobiliser les forces vives du pays.

Croire en ses capacités et soutenir les causes justes

Les premiers conseils de Khadim Bâ pour réussir sont simples, mais ils sont pourtant essentiels : pour connaître le succès, il faut croire que cela est possible. L’entrepreneur fils du pays ne le sait que trop bien, lui qui a gravi patiemment les échelons tout au long de sa vie, pour arriver finalement ou il en est : « Au moment d’entrer dans la vie active, j’avais des rêves plein la tête, mais j’avais aussi des doutes sur mon avenir, explique-t-il. Cependant, une fois de retour au pays après mes années d’études à l’étranger, j’ai compris que je voulais mener des actions concrètes pour aider le Sénégal et les Sénégalais ».

Cette déclaration introduit parfaitement le conseil suivant de Khadim Bâ : œuvrer au service d’une noble cause. En effet, le Sénégal a plus que jamais besoin de l’engagement de ses enfants dans des domaines comme la santé, le travail ou l’égalité des chances. Pour Khadim Bâ, il s’agit non seulement d’aider les populations en difficulté, mais de concevoir un véritable projet de civilisation pour les générations futures : « Il est important de s’engager pour rendre le monde plus juste. C’est ce que j’ai essayé de faire avec le grand chirurgien américain K. Obeng, au moment de venir en aide à nos concitoyens les plus fragiles ».

Résister à la pression, et construire un bon réseau

Khadim Bâ le sait mieux que personne : la réussite suscite les convoitises et les jalousies. Les jeunes entrepreneurs du pays doivent donc s’attendre à devoir composer avec les critiques négatives, « qui sont des composantes essentielles de la vie professionnelle ». Lors de ses vœux, l’entrepreneur du pays en profite également pour glisser une recommandation bienvenue : « La critique se transformera parfois en calomnie. Résistez à la surenchère, focalisez-vous sur vos projets et n’écoutez que les critiques constructives, en provenance de gens en qui vous avez une confiance absolue, comme votre famille et vos amis ».

En parlant d’entourage, Khadim Bâ sait à quel point cette notion est importante : « Devenir professionnel implique également de sortir des postures, et de savoir mettre son ego au service d’un projet collectif ». Chaque jeune amené à entrer prochainement dans la vie active est donc prévenu : on ne réussit pas tout seul, mais ensemble. Savoir constituer ses équipes s’avère également essentielle. Pour Khadim Bâ, « il faut privilégier des qualités comme la loyauté, la régularité et l’engagement durable ».

Externaliser et sous-traiter

Lorsque l’activité démarre, il peut être tentant de se laisser submerger par le travail, ainsi que par des préoccupations annexes. Cette situation, bien connue par l’homme d’affaires, peut cependant être évitée, en apprenant le plus tôt possible à déléguer : « Identifiez les secteurs pour lesquels une assistance extérieure s’impose, explique l’entrepreneur à la jeunesse. La sous-traitance est très souvent utile pour aider à décoincer un projet ou une activité qui n’avance pas ».

Khadim Bâ sait que l’argent est le nerf de la guerre pour débuter une activité. Or, trop peu d’institutions accordent aujourd’hui leur confiance aux nouveaux venus. Pour cela, un seul mot d’ordre : « faire confiance aux acteurs expérimentés ». Et le responsable de la société de crédit-bail sait de quoi il parle, puisqu’il met régulièrement au service de la population des solutions de financement adaptées à toutes les situations professionnelles : « Quelle que soit la maturité de votre projet, venez-me voir et trouvons ensemble les possibilités de financement pour faire décoller votre activité ! ».